Notre démarche

Nous avons réalisé notre premier audit de conformité et avons pour objectif d'augmenter notre score de conformité aux critères RGAA 4.1.2 d’ici la fin de l’année en corrigeant les erreurs identifiées dans le cadre de cet audit.

Nous travaillons notamment avec l’UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels) ainsi qu’avec la société spécialisée Tanaguru qui a réalisée l’audit de conformité pour sensibiliser nos équipes en interne sur le sujet et modifier nos pratiques (test avec personne malvoyante dans les bureaux, ateliers, conception etc).

Nous souhaitons surtout que nos parcours soient accessibles, plutôt que de viser absolument la conformité d’un point de vue légal.

Contexte légal

A partir de Juin 2025, la loi européenne sur l’accessibilité devra être appliquée dans les Etats membres de l’EU pour toutes les entreprises de commerce en ligne de plus de 10 salariés et générant plus de 2 millions de chiffres d’affaires.

Pour se mettre en conformité, les entreprises doivent évaluer l’accessibilité de leur site web, s’assurer que leur équipe web a des connaissances en matière d’accessibilité, éventuellement remanier ou reconstruire le site web, et former l’équipe chargée du contenu à la création d’un contenu accessible.

Bonnes pratiques & outils

Un site web doit être fonctionnel peut importe l’appareil utilisé pour le visiter. La comportement n’a pas forcément besoin d'être à 100% identique, mais toutes les fonctionnalités doivent être utilisables.

Des outils gratuits, accessible via le navigateur Google Chrome, permettent d’avoir une première vision de la conformité RGAA d’un site web, et de détecter des premières erreurs :

• Axe dev tools
• Wave

📘

Ces outils ne permettent de vérifier qu’environ 30% des critères RGAA pour une page web donnée.

Les essentiels : checklist

Cette liste répertorie un ensemble de règles de base de l’accessibilité web facilement testables. Elle est destinée à quiconque souhaitant tester l’accessibilité d'une fonctionnalité, d'un produit ou d'une page.

Elle ne garantie pas l’accessibilité absolue mais améliorera l’expérience de chaque utilisateur en couvrant un large éventail des conditions de handicap.

Général

• L’ensemble des éléments interactifs (liens, boutons, champs de formulaires…) de la page sont atteignables au clavier (avec la touche TAB et SHIFT + TAB).
• Lorsqu’un élément a le focus, il est visuellement identifiable (indicateur de focus bien visible et contrasté).
• L’ordre du focus suit l’agencement visuel du document.

Médias

• Les médias ne sont pas lancés automatiquement (autoplay désactivé).
• Les médias sont contrôlables par l’utilisateur (play/pause, volume, plein écran…).
• Les vidéos ont des sous-titres et les sons ont une retranscription écrite.
• Les images ou graphiques complexes ont une alternative textuelle.

Formulaires

• Chaque label est directement rattaché au champ qu’il défini (quand je clique sur le label, le focus est mis dans le champ correspondant).
• Aucun champ n’est sélectionné automatiquement (autofocus désactivé) sauf cas exceptionnels.
• Chaque champ possède un message d’erreur clair et compréhensible.

Apparence

• Les éléments de l’interface sont suffisamment contrastés (Tanaguru Contrast-Finder ).
• Le site est toujours utilisable si la page est zoomé (jusqu'à 200%)
• Le site est toujours utilisable si la taille de police du navigateur augmentée.
• L’information n’est pas uniquement transmise via la couleur (en noir et blanc, ai-je toujours accès à l’information ?).

Contenu

• Le contenu textuel est facilement compréhensible et les termes complexes ou abréviations sont définies.
• Les textes des liens et des boutons sont explicites et uniques (éviter les “Cliquez ici”, “Voir plus”).

🚧

Attention à porter aux surcouches

Certains outils dit de “surcouches” promettent de corriger les problèmes d’accessibilité. La Commission européenne s’est prononcée et n’approuve pas ces outils qui ne permettent en aucun cas de rendre un site accessible ni de respecter la législation française en vigueur.

En effet, dans certains cas, les outils de surcouche interfèrent avec les technologies d’assistance utilisées par les personnes handicapées : ils nuisent alors à l’accessibilité des sites web. Par ailleurs, ils ne couvrent qu’environ 30% des critères de conformité.